- Stade de développement
Lors de son activité scolaire, l’enfant apprend à réaliser des efforts contraints, pour une utilité à échéance lointaine, un but. Il développe alors un sentiment de responsabilité qui lui était inconnu. L’intérêt de l’ensemble de cette activité réside dans un système de récompenses ou punitions mis en place par le professeur et qui vient se substituer à l’intérêt de l’enseignement en lui-même. Une certaine compétition se développe qui peut nourrir un sentiment d’infériorité1. L’enfant est alors plus introverti, plus sujet à l’autocritique2. Nous reconnaissons bien là les traits associés au signe du Capricorne.
- Psychologie
Le propre du principe Capricorne, c’est ainsi la nécessité de règles. C’est notamment le cas des règles morales ou des lois religieuses. Si chacun faisait comme bon lui semble, le monde serait invivable. Il s’agit pour la personne guidée par le principe Capricorne de vérifier que personne ne va déroger à ces règles, en se constituant en représentant de l’autorité de la loi. Une figure paternelle. Il y a véritablement identification à la règle, à tel point que la volonté propre semble s’effacer à son profit. Cela peut dénoter, en vérité, une fragilité de cette volonté. Tel est le cas pour les fanatiques de Dieu. Un psychisme qui menace de s’écrouler sous son désordre trouve un appui excessif et mortifère dans une loi venue « d’en haut ». S’il est important qu’il y ait des normes qui guident la vie collective et qui assurent un ordre social, celui qui fait de la norme une valeur plus forte que la vie même d’un membre de la collectivité a tout simplement perdu le sens même de la règle, qui devient alors rigide. Si nous considérons la dérive du principe Capricorne, nous la trouvons chez celui qui est victime de « troubles obsessionnels compulsifs » et qui est totalement régi par des règles et n’arrive plus à vivre sans. Tout doit faire pour lui l’objet de règle, afin d’être rassuré, d’avoir ses repères.